“L’entretien régulier a pour objet de maintenir le cours d’eau dans son profil d’équilibre, de permettre l’écoulement naturel des eaux et de contribuer à son bon état écologique ou, le cas échéant, à son bon potentiel écologique, notamment par enlèvement des embâcles, débris et atterrissements, flottants ou non, par élagage ou recépage de la végétation des rives.” (Art. L215-14 du Code de l’Environnement)
L’entretien du cours d’eau est un devoir pour les propriétaires riverains.
Les information ci-dessous sont générales. En cas d’interrogation ou de cas particulier, n’hésitez pas à prendre contact avec votre syndicat.
Un embâcle se forme par une accumulation naturelle de débris végétaux de taille variable dans le lit du cours d’eau. Lorsqu’ils présentent un risque particulier : érosion de berge, aggravation d’une crue ou déstabilisation d’une infrastructure (pont par exemple), ils doivent être retirés.
Leur retrait ne doit pas être systématique. Ils peuvent constituer un support de biodiversité : zone de refuge, zone de reproduction ou source pour l’alimentation.
L’entretien régulier de la ripisylve contribue au maintien d’un bon équilibre du milieu. Pour avoir une ripisylve de bonne qualité il est nécessaire de maintenir à la fois une diversité de strate (herbacée, arbustive et arborée), une diversité d’espèces et une diversité en terme d’âge, pour assurer un renouvellement constant de celle-ci.
Dans l’idéal, une alternance de zones d’ombre et de lumière sur le cours d’eau doit être réalisée, en privilégiant les zones ombragées sur les secteurs à écoulement lent (les profonds) et les zones plus éclairées sur les secteurs à courant rapide (les radiers).
Les interventions manuelles sont à privilégier car elles sont moins impactantes sur la végétation et sur les milieux alentours. Plusieurs opérations peuvent concerner un entretien régulier de ripisylve :
L’entretien doit être réalisé tous les 3 ans environ, selon la dynamique de la végétation. Pour intervenir sur la végétation la période hivernale doit être privilégier afin d’éviter la période de reproduction de l’avifaune notamment.
– Les coupes à blanc de la végétation
– La dissémination des espèces exotiques envahissantes
– Le désherbage chimique
– Le dessouchage des berges
– Les interventions dans le cours d’eau sans procédure préalable